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lundi 15 octobre 2007

Un Making Blog au festival du Making of


Le making of de « Partie de poker » (Poker Hand) a été sélectionné au 5ème Festival du Making of de Romorantin-Lantenay.

C’est d’ailleurs, à l’heure actuelle, le seul festival en France voire en Europe.

Ce making of produit par Clément Thépot, s’intitule « Let’s dance » en référence aux premiers mots de la chanson « Twist » écrite et composée par Nathaniel Symes de Chapel Hill, utilisée dans « Partie de poker » et dans ce making of.

« Let’s dance » a été diffusé le samedi 22 septembre 2007 dans la catégorie des making of des « Courts métrages professionnels ».

Tous les membres de l’équipe qui ont été présents à ce festival, riche en découvertes et en rencontres, remercient chaleureusement les organisateurs du festival dont le pilier est Jean-Luc Blondel, un vrai passionné des making of.

Ce festival fréquenté par de nombreux cinéphiles, est convivial et laisse un souvenir qui ne donne qu’une envie, celle de revenir.

Philippe Masson, en brillant maître de cérémonie.

Espérance défendant "Partie de Poker" au-delà même de la galaxie,
quelque soit l'extra-terrestre (créé par Stéphane Piter).



vendredi 15 juin 2007

Dénicher le vrai du faux



Le festival de Cannes est l’endroit idéal pour acheter, vendre, voir des films, suivre des conférences de presse, des séances photos, d’assister à des distributions de prix, de rencontrer des stars, de découvrir la joaillerie et la haute couture sur des VIP adulés, c’est aussi le plaisir d’aller de fête en fête mais, surtout, c’est le meilleur moyen de côtoyer des professionnels de l’audiovisuel du monde entier, sur une minuscule surface du globe, concentrée uniquement sur la Croisette. Or parmi tout ce monde qui grouillait au festival, beaucoup de gens se sont prétendus producteurs, comment reconnaître les vrais des faux ?

Pour ne jamais vous faire mener par le bout du nez, voici le B.A. BA du vrai producteur.
Un producteur doit avoir de l’argent mais cela ne suffit pas, loin de là ! Il doit faire des formalités administratives. Eh oui ! Sinon, c’est un mécène, un sponsor, un financier, un fils à papa. Un producteur ne peut pas être en France une personne physique mais doit être une personne morale, donc pour être producteur, il faut être à la tête d’une société de production ou à la rigueur d’une association : par exemple, pour « Partie de poker », le producteur, c’est Halluciné.

En France, pour être reconnu comme producteur de court métrage, il faut monter une société de production avec un capital social de 7 500 euros environ et obtenir le code 921 C et pour être reconnu comme producteur de long métrage, il faut monter une société de production avec un capital social forcément d’un minimum de 45 800 euros environ. D’ailleurs, l'objet social de la société doit être suffisamment précis car de cet objet dépendra l'attribution d'un code APE qui déterminera l'affiliation ou non des salariés de la société au régime des intermittents du spectacle.

Que fait un producteur ? Il fume un gros cigare, il a un standing de vie de rêve et à son bras, des tops modèles ! C’est possible mais c’est une image qui ne colle pas vraiment à la réalité. En amont, il incombe au producteur de trouver les financements nécessaires à la réalisation d’un film, en fonction du devis du coût du film qu'il aura lui même dressé et de prendre le risque financier du film. Le producteur intervient donc dès l'origine d’un projet : il va mener à terme la fabrication d’un film, en s'adjoignant des auteurs, des techniciens, des acteurs etc.

Il existe trois catégories de producteur distinctes :
le producteur délégué (il est la personne investie par les coproducteurs & les soutiens financiers divers, de la gestion du film et qui en garantit à ce titre la bonne fin) ;
le producteur exécutif (souvent choisi par le producteur délégué, doit assurer la fabrication matérielle du film) ;
les coproducteurs ou producteurs associés (sont des intervenants exclusivement financiers qui n'ont aucune participation dans la fabrication du film).

En dehors du plan juridique, le producteur cherche des aides financières dès qu’il a déniché des scénarii qui lui donnent envie d’investir ainsi que des gens talentueux pour fabriquer les films et puis à la fin des tournages, il offre une fête à tous ceux qui ont travaillé sur film, en grand seigneur. Finalement, être producteur en dilettante, c’est de la fiction car c’est plutôt un métier à plein temps.

Après ce petit laïus, des nouvelles vocations vont peut-être naître chez certains d’entre vous. Qui sera le futur Steven Spielberg, Claude Berri ou Luc Besson ?

Un petit plus : il faut savoir qu’en France, l'œuvre n’appartient pas au producteur mais à l’auteur (coauteurs) qui conserve à son profit ce que l'on appelle le droit moral, c'est-à-dire une sorte de droit de regard perpétuel sur sa création. Ainsi, le droit moral de l'auteur, droit imprescriptible et inaliénable, permettra à l'auteur, sur sa part contributive dans la création d'un film, d'empêcher toute altération ou modification sans son accord.

mardi 5 juin 2007

L’homme au petit doigt d’or


Un faux air à la Robin Williams, Alain Poudensan Robin avec sa veste à rayures rappelle l’univers de Mary Poppins. Bien que français Alain a su donner à son personnage un zest d’excentricité et un côté flambeur. Alain impose son personnage avec aisance, le tout arrosé d’un léger accent made in USA. Coup de chapeau Mister Alain.



mardi 15 mai 2007

Ha ! Z’aime la lumière

Hazem était le co-directeur photo avec Julien sur le tournage, la lumière fait toute la différence à l'image, elle doit s'adapter au matériel, aux contraintes de mise en scène ... et à la météo. Et comme le signale Hazem, nous remercions tous les fournisseurs qui nous ont soutenus pour notre projet.

Je laisse la parole à Hazem :


"Le tournage s'est passé dans de bonnes conditions techniques, nous avons eu les moyens techniques nécessaires et une équipe image très efficace. Ma collaboration avec Julien Guillery n’était pas une première, donc dès le début de la préparation, on est rentré au vif du sujet avec nos méthodes habituelles. Pendant le tournage, Julien était l’interlocuteur principal avec Espérance Pham Thái Lan, la réalisatrice. Espérance donnait des indications de mise en scène à Julien, qui a fait le cadre et moi, je gérais plus la partie technique de l’éclairage et de la vision.

Pendant la préparation, le film était déjà prévu en HD mais avec Julien, nous avons hésité jusqu'au dernier moment entre la Sony 750 et la Varicam de Panasonic et c'est la décision de Kinéscopage qui nous a finalement fait retenir la Varicam car on a trouvé que la courbe de gamma de la Panasonic était plus intéressante pour le retour sur film.

L'idée d'utiliser le Pro35 s'est imposée dès qu'on a commencé à discuter de l'esthétique du film, on cherchait une profondeur de champ très réduite pour isoler les personnages de leurs décors, ce qui permettait une attention plus forte sur les dialogues et les flash-backs.
Au niveau des couleurs, le mur de briques nous a directement inspiré la chlorométrie du film, nous avons utilisé un faible coefficient de corail avec quelques corrections matricielles pour ressortir les tons dorés et magenta.

Au niveau de l'éclairage, on voulait une lumière très réaliste, on a évité les effets marqués en extérieur, le contraste était très doux avec de légers rapports clairs-obscurs sur les visages. Cependant, il y a eu une configuration technique très semblable à celle d’un travail en studio car pendant le tournage, il a fallu s’adapter aux conditions météo très dures, on a vu les 4 saisons pendant le week-end. La difficulté technique était de conserver le même contraste et le même rapport fonds/visages sur la durée du film. Exemple, pour gérer les couleurs et le contraste du fond après qu'il ait été mouillé par la pluie, j'ai utilisé un polariseur pour gérer les différences des réflexions et avec l'assistante, Estelle Tanguy, on a rattrapé les contrastes et les couleurs électroniquement grâce au menu très développé de la Varicam et en adaptant la lumière de l'avant-plan en fonction des nouveaux réglages caméras. Merci à l’efficacité des équipes électros et machinos qui ont su gérer la contrainte.

Les photos prises dans le plateau en numérique par Olivier Millerioux, m'ont permis de simuler des essais sur les couleurs et les blancs sur mon ordinateur portable et puis de les transférer directement dans la caméra, ce qui nous a fait gagner du temps pour les réglages caméra.
Je note le plaisir qu'on a eu pendant l'étalonnage numérique avec François Montpellier dans le labo HD de Tigre Productions, merci à mon ami Richard Sarfati à Transpalux qui nous soutient toujours et à tous nos fournisseurs."

Hazem Berrabah

samedi 12 mai 2007

Professeur Bill et Monsieur Dunn

Professeur Bill et Monsieur Dunn ne font qu’une seule et même personne.

Mais qui est-il ? Pour ceux qui ne le connaissent pas, Bill Dunn est non seulement comédien mais aussi un coach "linguistique", c’est-à-dire il est celui qui aide les acteurs dans leur travail pour interpréter parfaitement des dialogues en anglais et non les moindres, pour ne pas tous les nommer, Jean Reno, Vanessa Paradis, Jeanne Moreau, Gérard Lanvin, Antoine de Caunes, Mathilda May, Malick Bowens… et comme si ces deux activités ne lui suffisaient pas, il traduit et adapte également des films français en américain.


Sur « Partie de poker », Bill a utilisé sa troisième casquette avec talent. En effet, il est resté fidèle au scénario original. Il a su traduire les phrases, non pas du mot à mot, dieu merci mais à en garder l’esprit, il a transposé les expressions typiquement françaises, sans jamais trahir la scénariste que je suis et surtout pour le sous-titrage, il a déployé tout son savoir faire avec l’aide de Janusz Baranek, (le monteur truquiste du film) pour assembler des mots afin que les spectateurs à la lecture puissent suivre en temps réel la traduction transposée sur les images.

Ce travail minutieux d’orfèvre est loin d’être facile et si l’on veut être compris de tous, il ne faut pas le prendre à la légère. Un bon conseil : lorsque vous voulez faire traduire une œuvre en américain, faites-la traduire par un Américain parfaitement bilingue, sinon attendez-vous à des sourires moqueurs de la part de nos cousins d’Outre -Atlantique.


vendredi 4 mai 2007

Silence, on tourne !

Il a fallu attendre 1927 pour que le cinéma se mette à parler dans « Le chanteur de Jazz », non seulement le son s’est synchronisé à l’image mais aujourd’hui, le son a depuis bien longtemps fait sa révolution numérique. Il est tellement technique, qu’on l’a confié à des ingénieurs… du son. Ecoutez les… on vous les a mis en images.



Si vous souhaitez découvrir ce que le collectif "Au fond à gauche" peut faire, cliquez sur leur nom.


mercredi 2 mai 2007

Chapel Hill gagnant sur "Partie de Poker"

Paris n’est plus si loin de Strasbourg grâce au nouveau TGV mais qu’est-ce qui les relie à « Partie de poker » ?

C’est Nathan Symes, un Américain qui a un long c.v., qui a tâté du solo guitare-voix quelques années, écumé des salles de concert US avec le groupe Big Gladys et partagé des scènes avec Morphine et les Dresden Dolls.


Initiateur, compositeur et chanteur de Chapel Hill, cet artiste s’entoure d’un batteur aux penchants jazzy formé aux intraitables percussions de Strasbourg, d’un guitariste virtuose, d’un contrebassiste au slap inimitable et d’un violoncelliste premier prix de conservatoire, en résumé, des excellents musiciens.

Le groupe, qui vit en terre alsacienne, a participé à la bande son de « Partie de poker » avec leur morceau musical « Twist » qui semble indissociable, désormais, de l’univers de ce court métrage. La voix de Nathan puissante et sensuelle, les notes romantiques naissant du violoncelle, les paroles d’amour chantées sur une musique bien rythmée permettent aux images une construction plus aboutie, elles accompagnent les personnages dans leurs émotions, les installent mieux dans les situations et renforcent le son avec une richesse incontournable.

La collaboration heureuse entre ce groupe et la réalisatrice que je suis, a été si harmonieuse qu’elle nous incite à continuer à travailler ensemble sur mon prochain projet.

Nathan Symes : guitare, chant, claviers
Alban Meffre : guitare
Alexis Thépot : violoncelle
Marc-Antoine Schmitt : contrebasse, basse électrique
Stéphane Scharlé : batterie

vendredi 27 avril 2007

Choisir, c’est s’engager

Il vous arrive, sans doute, de vous promener l’estomac vide et de passer au même instant devant un restaurant accueillant, dont certaines odeurs de cuisine excitent vos papilles. Votre marche ralentit, vos pas peuvent s’arrêter, comme par hasard, juste en face de la carte des menus. Puis vous parcourez celle-ci, ligne par ligne ou en diagonale et votre envie soudaine de goûter à un plat alléchant, vous pousse à pénétrer dans cet endroit. C’est finalement simple de choisir un restaurant.

Par contre, choisir des acteurs, c’est une toute autre histoire.

Lorsque j’écris un scénario, qu’il soit court ou long, des personnages apparaissent, prennent vie et leur contour s’impose au fil des séquences, cependant chaque personnage a rapidement son caractère, ses petites manies, un passé, chaque personnage peut être étiqueté ou représenté par un portrait robot, il peut même être carrément intégré dans un story board etc., bien avant le mot fin.

Au stade de la préparation, j’ai donc des idées, en général, précises des personnages et lors des castings, je cherche celle ou celui qui collera au mieux au personnage. Mais attention, c’est une opération qui s’avère souvent délicate, elle se corse un peu voire pas mal. Pourquoi ? Eh bien, mes critères varient à chaque fois en fonction du contexte.

Par exemple, je peux choisir un acteur qui est à l’opposé de ce que j’imaginais avant de le rencontrer car par son jeu, il a su se rapprocher du personnage que j’ai créé, ou parce qu’il lui a donné une personnalité qui m’intéresse davantage ; je peux choisir un acteur pour son physique car il colle parfaitement au personnage et s’il joue bien, rien ne s’y oppose. Je peux aussi prendre un acteur car c’est lui qui m’a inspiré un personnage du script. Je peux également choisir un acteur car entre nous, un courant passe, nous permettant chacun de faire briller au mieux son talent. En revanche, jamais je n’ai pris un acteur par défaut, il faut que la réalisatrice que je suis, croie en l’acteur, pour l’aider à s’exprimer pleinement.

Un casting signifie compétition, que le meilleur gagne mais quand en final, il est difficile de sélectionner un acteur car deux acteurs sont aussi excellents l’un que l’autre, comment se décider sans regret ? Le talent, la notoriété, la chance, la complicité, la disponibilité, qu’importe, cela peut être les cinq à la fois.

Pour « Partie de poker », c’est la première fois que deux acteurs me choisissent comme leur réalisatrice, il est vrai qu’il y a toujours une première fois. Damien Bianco et Paul Nguyen m’ont demandé de les mettre en scène, j'ai accepté devant l'audace de Damien ; quant à Isabelle Moreau, elle a fait le casting de la femme flic qu’elle a réussi avec succès et Alain Poudensan Robin a été pris car je savais qu’il endosserait parfaitement le personnage du pdg américain.

Ce court métrage représente bien comment le choix des acteurs peut différer d’un film ou d'un metteur-en-scène à l’autre et ce n’est pas qu’une simple affaire de goût.





Et demain, une petite surprise sur l'après Cannes ;-)

mardi 24 avril 2007

Repérages et performance

Un film, c’est aussi un décor, les personnages évoluent dans un environnement et cet environnement interagit avec l’histoire, avec les états d’âme des personnages, bref le décor fait sens. Pour « Partie de Poker », il fallait un décor extérieur qui soit chaleureux, qu’il n’engendre pas la méfiance mais il devait aussi pouvoir peu à peu se muer en un univers de plus en plus oppressant, pour finir par devenir carcéral tout en dégageant, tout au long du film, une impression d’opulence. Le challenge n’était pas gagné.

Paris est un réservoir de décors extérieurs insoupçonnés, il nous fallait un mur neutre et chaud pour débuter, ensuite, il fallait que le décor se fasse plus oppressant, plus minéral tout en restant chaud, un mur de brique rouge était parfaitement adapté. La rue dans laquelle le film se déroule devait être un lieu cossu dans le scénario, il nous fallait donc une rue propre et qui ait au moins une boutique pour que l’endroit ne paraisse pas être une impasse déserte.

Enfin, il fallait une touche métallique comme une grille ou un portail pour accentuer l’esprit carcéral de la fin du film. Cette rue là existait dans Paris, malheureusement, elle débouchait de part et d’autre sur un boulevard à fort trafic et une rue très passante. Le lieu collant parfaitement au scénario, il a fallu l’annoncer à nos ingénieurs du son du collectif « Au fond à Gauche ».

Là, je dois dire qu’ils ont été fantastiques, ils ont relevé le gant et vous le verrez, ont réalisés une superbe performance, la bande son de « Partie de Poker » est particulièrement bien réussie.

Pour l’anecdote, la rue du tournage traverse une résidence HLM, qui, par la magie du cinéma et des architectes, s’est transformée en une résidence bourgeoise.

vendredi 20 avril 2007

La HD sous les projecteurs

Un scénario ne devient un film qu’après avoir été posé en image sur pellicule ou sur cassette DVCpro HD. Cette étape nécessite une complicité esthétique et artistique entre la réalisatrice et son chef opérateur.

J’ai rencontré Julien Guillery à l’occasion de ce projet ; ce qui l’a attiré dans un premier temps, ça a été le scénario. Mais en bon chef op, ce sont les images que le scénario impliquait et le lieu de tournage qui l’ont attiré. La HD a fait de ce tournage un véritable challenge technique au service d’un parti pris artistique. Merci à Julien qui est parvenu à faire des extérieurs de « Partie de Poker » une allégorie des émotions des personnages. Les techniciens sont rarement mis à l’honneur au festival de Cannes, aussi je lui consacre ce podcast pour qu’il puisse vous parler de ce que représente son travail et les contraintes techniques qu’engendrent mes décisions artistiques de réalisatrice.
Comme Julien va-vous l’expliquer, la lumière est très importante, c’est elle qui permet de donner au film son unité visuelle et c’est avec Hazem Berrabah qu’ils ont donné à mon film la luminosité nécessaire aux exigences techniques de la HD et aux enjeux dramatiques de mon scénario.




Télécharger le podcast de Julien

vendredi 13 avril 2007

Un making blog

Comme vous pourrez le constater dans le making of, le film est un travail d’équipe. Certes, quand on se souvient d’un bon film, c’est avant tout des acteurs et du réalisateur, parfois de la bande originale. Mais n’oublions pas que réaliser un film, c’est une longue aventure et une somme de compétences cumulées tant durant le tournage que durant la préparation, la postproduction et l’exploitation du film.


De ces quatre grandes étapes de la vie d’un film, nous allons commencer par vous faire découvrir le tournage. Il a fallu trois jours de tournage et une nuit pour tourner « Partie de Poker », une durée courte au regard du temps nécessaire à l’œuvre terminée. Espérance m’a demandé de laisser ma caméra tourner afin de pouvoir offrir à tous les acteurs et techniciens du film un souvenir de ce moment, toujours intense, du tournage. Afin de multiplier les points de vue, j’ai confié ma caméra aux techniciens qui avaient cinq minutes de libre. Le résultat, le voici sur « Twist » de Chapel Hill.

Mais un film n’existe que lorsqu’il a été monté, mixé, étalonné, sous-titré, promu et projeté et là, où le tournage prend trois jours et une nuit, le temps cumulé de ses différentes étapes se compte en mois. Ce blog va vous faire découvrir les nombreuses étapes dont je viens de parler ; vous découvrirez tout ce qui n’est pas montrable en image, si ce n’est par la qualité du travail et le témoignage de ces femmes et hommes de l’ombre du cinéma.

Nous étions trente sept personnes dans cette aventure et tous ne figurent pas dans le making of mais ils ont des choses passionnantes à vous raconter et c’est sur ce blog qu’ils le feront.