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vendredi 4 mai 2007

Silence, on tourne !

Il a fallu attendre 1927 pour que le cinéma se mette à parler dans « Le chanteur de Jazz », non seulement le son s’est synchronisé à l’image mais aujourd’hui, le son a depuis bien longtemps fait sa révolution numérique. Il est tellement technique, qu’on l’a confié à des ingénieurs… du son. Ecoutez les… on vous les a mis en images.



Si vous souhaitez découvrir ce que le collectif "Au fond à gauche" peut faire, cliquez sur leur nom.


vendredi 20 avril 2007

La HD sous les projecteurs

Un scénario ne devient un film qu’après avoir été posé en image sur pellicule ou sur cassette DVCpro HD. Cette étape nécessite une complicité esthétique et artistique entre la réalisatrice et son chef opérateur.

J’ai rencontré Julien Guillery à l’occasion de ce projet ; ce qui l’a attiré dans un premier temps, ça a été le scénario. Mais en bon chef op, ce sont les images que le scénario impliquait et le lieu de tournage qui l’ont attiré. La HD a fait de ce tournage un véritable challenge technique au service d’un parti pris artistique. Merci à Julien qui est parvenu à faire des extérieurs de « Partie de Poker » une allégorie des émotions des personnages. Les techniciens sont rarement mis à l’honneur au festival de Cannes, aussi je lui consacre ce podcast pour qu’il puisse vous parler de ce que représente son travail et les contraintes techniques qu’engendrent mes décisions artistiques de réalisatrice.
Comme Julien va-vous l’expliquer, la lumière est très importante, c’est elle qui permet de donner au film son unité visuelle et c’est avec Hazem Berrabah qu’ils ont donné à mon film la luminosité nécessaire aux exigences techniques de la HD et aux enjeux dramatiques de mon scénario.




Télécharger le podcast de Julien

mercredi 11 avril 2007

C'est quoi la HD ?

La HD est un format récent, mais qui est de plus en plus présent dans le monde du cinéma. La HD c’est, certes, un format qui entre dans nos foyer, par des caméscopes grand public, des téléviseurs HD Ready où des lecteurs DVD Blue Ray ou HD DVD.

Mais ce HD domestique masque une révolution technologique. En effet, c’est sur grand écran que la HD va prendre toute sa mesure, dans vos salles de cinéma. Pour faire simple, la qualité de l’image HD est supérieure à celle du 35mm, elle permet aussi d’innombrables possibilités en post-production.

La différence entre la HD et le 35mm est supérieure à celle qu’il existe entre un disque vinyle et un CD. Cette différence est telle que l’image d’une caméra HD type Varicam ou Sony HD 950 nécessite d’être retravaillée en post-production. En effet, l’œil n’est pas habitué à déceler autant de détails dans une image, la moindre variation lumineuse saute aux yeux, la moindre goutte de pluie est restituée en projection, ce que ne permet pas le 35mm. C’est pourquoi il faut retravailler l’image après le tournage, afin d’atténuer ou gommer ce qui pourrait choquer l’œil.
Actuellement, peu de réalisateurs et chef opérateurs travaillent exclusivement en HD. Il y a deux raisons principales à cela, la première c’est que la technologie est naissante et donc par définition pas aussi bien maîtrisée qu’une technologie âgée de près de 100 ans, le portraitiste n’a pas abandonné ses pinceaux pour l’appareil photo en un jour, la seconde est que l’exploitation de la HD nécessite des investissements très importants que les distributeurs ne sont pas encore prêts à fournir.

Travailler et faire la promotion de la HD au cinéma est encore l’affaire de pionnier ou d’évangéliste. Si l’image HD domestique est un filon marketing, l’industrie cinématographique est encore à la traîne. Aujourd’hui, seules trois ou quatre salles à Paris permettent de projeter des courts métrages en HD, mais ces projections ne sont faites que sur location des salles. Aujourd’hui l’évangéliste de la HD en France c’est Luc BESSON. Pour diffuser « Arthur et les Minimoys », c’est lui qui a participé à l’équipement des nombreuses salles en projecteurs HD sur le territoire français.

Cette situation rend l’exploitation des courts métrages en HD plus difficile mais la qualité de l’image est telle que le jeu en vaut la chandelle. Et puis, qui n’a jamais rêvé d’être un pionnier ?