Le festival de Cannes est l’endroit idéal pour acheter, vendre, voir des films, suivre des conférences de presse, des séances photos, d’assister à des distributions de prix, de rencontrer des stars, de découvrir la joaillerie et la haute couture sur des VIP adulés, c’est aussi le plaisir d’aller de fête en fête mais, surtout, c’est le meilleur moyen de côtoyer des professionnels de l’audiovisuel du monde entier, sur une minuscule surface du globe, concentrée uniquement sur la Croisette. Or parmi tout ce monde qui grouillait au festival, beaucoup de gens se sont prétendus producteurs, comment reconnaître les vrais des faux ?
Pour ne jamais vous faire mener par le bout du nez, voici le B.A. BA du vrai producteur.
Un producteur doit avoir de l’argent mais cela ne suffit pas, loin de là ! Il doit faire des formalités administratives. Eh oui ! Sinon, c’est un mécène, un sponsor, un financier, un fils à papa. Un producteur ne peut pas être en France une personne physique mais doit être une personne morale, donc pour être producteur, il faut être à la tête d’une société de production ou à la rigueur d’une association : par exemple, pour « Partie de poker », le producteur, c’est Halluciné.
En France, pour être reconnu comme producteur de court métrage, il faut monter une société de production avec un capital social de 7 500 euros environ et obtenir le code 921 C et pour être reconnu comme producteur de long métrage, il faut monter une société de production avec un capital social forcément d’un minimum de 45 800 euros environ. D’ailleurs, l'objet social de la société doit être suffisamment précis car de cet objet dépendra l'attribution d'un code APE qui déterminera l'affiliation ou non des salariés de la société au régime des intermittents du spectacle.
Que fait un producteur ? Il fume un gros cigare, il a un standing de vie de rêve et à son bras, des tops modèles ! C’est possible mais c’est une image qui ne colle pas vraiment à la réalité. En amont, il incombe au producteur de trouver les financements nécessaires à la réalisation d’un film, en fonction du devis du coût du film qu'il aura lui même dressé et de prendre le risque financier du film. Le producteur intervient donc dès l'origine d’un projet : il va mener à terme la fabrication d’un film, en s'adjoignant des auteurs, des techniciens, des acteurs etc.
Il existe trois catégories de producteur distinctes :
le producteur délégué (il est la personne investie par les coproducteurs & les soutiens financiers divers, de la gestion du film et qui en garantit à ce titre la bonne fin) ;
le producteur exécutif (souvent choisi par le producteur délégué, doit assurer la fabrication matérielle du film) ;
les coproducteurs ou producteurs associés (sont des intervenants exclusivement financiers qui n'ont aucune participation dans la fabrication du film).
En dehors du plan juridique, le producteur cherche des aides financières dès qu’il a déniché des scénarii qui lui donnent envie d’investir ainsi que des gens talentueux pour fabriquer les films et puis à la fin des tournages, il offre une fête à tous ceux qui ont travaillé sur film, en grand seigneur. Finalement, être producteur en dilettante, c’est de la fiction car c’est plutôt un métier à plein temps.
Après ce petit laïus, des nouvelles vocations vont peut-être naître chez certains d’entre vous. Qui sera le futur Steven Spielberg, Claude Berri ou Luc Besson ?
Un petit plus : il faut savoir qu’en France, l'œuvre n’appartient pas au producteur mais à l’auteur (coauteurs) qui conserve à son profit ce que l'on appelle le droit moral, c'est-à-dire une sorte de droit de regard perpétuel sur sa création. Ainsi, le droit moral de l'auteur, droit imprescriptible et inaliénable, permettra à l'auteur, sur sa part contributive dans la création d'un film, d'empêcher toute altération ou modification sans son accord.
Pour ne jamais vous faire mener par le bout du nez, voici le B.A. BA du vrai producteur.
Un producteur doit avoir de l’argent mais cela ne suffit pas, loin de là ! Il doit faire des formalités administratives. Eh oui ! Sinon, c’est un mécène, un sponsor, un financier, un fils à papa. Un producteur ne peut pas être en France une personne physique mais doit être une personne morale, donc pour être producteur, il faut être à la tête d’une société de production ou à la rigueur d’une association : par exemple, pour « Partie de poker », le producteur, c’est Halluciné.
En France, pour être reconnu comme producteur de court métrage, il faut monter une société de production avec un capital social de 7 500 euros environ et obtenir le code 921 C et pour être reconnu comme producteur de long métrage, il faut monter une société de production avec un capital social forcément d’un minimum de 45 800 euros environ. D’ailleurs, l'objet social de la société doit être suffisamment précis car de cet objet dépendra l'attribution d'un code APE qui déterminera l'affiliation ou non des salariés de la société au régime des intermittents du spectacle.
Que fait un producteur ? Il fume un gros cigare, il a un standing de vie de rêve et à son bras, des tops modèles ! C’est possible mais c’est une image qui ne colle pas vraiment à la réalité. En amont, il incombe au producteur de trouver les financements nécessaires à la réalisation d’un film, en fonction du devis du coût du film qu'il aura lui même dressé et de prendre le risque financier du film. Le producteur intervient donc dès l'origine d’un projet : il va mener à terme la fabrication d’un film, en s'adjoignant des auteurs, des techniciens, des acteurs etc.
Il existe trois catégories de producteur distinctes :
le producteur délégué (il est la personne investie par les coproducteurs & les soutiens financiers divers, de la gestion du film et qui en garantit à ce titre la bonne fin) ;
le producteur exécutif (souvent choisi par le producteur délégué, doit assurer la fabrication matérielle du film) ;
les coproducteurs ou producteurs associés (sont des intervenants exclusivement financiers qui n'ont aucune participation dans la fabrication du film).
En dehors du plan juridique, le producteur cherche des aides financières dès qu’il a déniché des scénarii qui lui donnent envie d’investir ainsi que des gens talentueux pour fabriquer les films et puis à la fin des tournages, il offre une fête à tous ceux qui ont travaillé sur film, en grand seigneur. Finalement, être producteur en dilettante, c’est de la fiction car c’est plutôt un métier à plein temps.
Après ce petit laïus, des nouvelles vocations vont peut-être naître chez certains d’entre vous. Qui sera le futur Steven Spielberg, Claude Berri ou Luc Besson ?
Un petit plus : il faut savoir qu’en France, l'œuvre n’appartient pas au producteur mais à l’auteur (coauteurs) qui conserve à son profit ce que l'on appelle le droit moral, c'est-à-dire une sorte de droit de regard perpétuel sur sa création. Ainsi, le droit moral de l'auteur, droit imprescriptible et inaliénable, permettra à l'auteur, sur sa part contributive dans la création d'un film, d'empêcher toute altération ou modification sans son accord.
1 commentaire:
L'acteur qui joue l'évadé, a un faux air de Groucho Marx, si si c'est vrai, même front, même forme de visage! Je n'en dirai pas plus
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