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lundi 10 mai 2010


Tant de temps et peu de nouvelles,

Esperance n'a pas perdu son temps, trois scénarii dont deux longs ont été écrits. Le dernier a été au goût du jury de www.writemovies.com, car parmi les 1000 scénarii soumis à travers le monde, le sien est dans les 77 finalistes à ce jour. Bonne chance and good luck Espérance pour la suite...

WriteMovies.com (fondé en 1999) est le premier site international pour les services aux auteurs et scénaristes.
La vocation de WriteMovies est d'assister les auteurs dans leur travail d'écriture, participer à la réalisation de leurs projets, soutenir leurs démarches dans les différents secteurs du monde audiovisuel (auprès des producteurs, pour la vente de leurs scénarios ou l'adaptation des romans pour l'écran etc.)

Parmi les auteurs découverts par le fondateur de l'entreprise, Alex Ross, on peut citer Andrew Niccol qui a écrit et produit les films: THE TRUMAN SHOW (nominé à l'Oscar du meilleur scénario), GATTACA et THE LORD OF WAR.

Récemment, Iris Yamashita, finaliste de ce concours, a été engagée par Clint Eastwood pour écrire le scénario de: LETTERS FROM IWO JIMA, pour lequel elle fut nominée aux Oscars.

dimanche 24 août 2008

Quand les artistes créent, ils se retrouvent au détour de leurs créations, et parfois, comme un hommage, ils se parlent d'œuvre à œuvre.

See you chez Gilles

samedi 28 avril 2007

Cannais, c'est vous la suite ?

Vous vous en doutez bien et vous avez raison, je vais au festival de Cannes pour présenter « Partie de poker » et en assurer la promotion. Si je parviens auprès des diffuseurs et des distributeurs, à obtenir leur accord pour que ce court métrage soit montré, ce sera une véritable reconnaissance du travail de toute l’équipe artistique et technique du film et bien évidemment une belle victoire.

Cependant, je vous avoue qu’il existe une autre raison pour laquelle je me rends sur la croisette, elle est loin d’être anodine.

Imaginez la lune dans le caniveau, une cité perdue, un immeuble soufflé par le vent dans lequel un homme, semblant sortir d’Oxford, s’engouffre et s’arrête devant une porte où on peut lire Delicatessen. Cet homme hésite puis sonne, personne ne répond mais il remarque que la porte est entrouverte. Il la fixe quelques secondes puis la pousse lentement. Son regard ne s’attarde pas sur un verre marocain rempli de thé à la menthe ni sur un portrait d’une diva posés sur un guéridon placé dans l’entrée ; il guette le moindre bruit, en vain. Il n’y a que le silence qui l’entoure. Il s’avance du coup vers un long couloir et soudain s’arrête. Il se met à respirer comme un poisson hors de l’eau car il vient d’apercevoir la silhouette d’Alien. Tel est son fabuleux destin…

Tous ces indices ne vous évoquent-ils pas un comédien ?

Un comédien qui appartient à la mémoire cinématographique française, qui crève l’écran par son talent, son physique incroyable, qui sait entrer dans l’univers de n’importe quel réalisateur avec authenticité et qui a décroché le rôle principal dans un film présenté au festival de Cannes, le 24 mai prochain, dans la catégorie Les Hommages du 60ème anniversaire, dans le long métrage de Claude Lelouch « Roman de gare » ? Eh oui, je suis en train de vous parler du grand et du charismatique Dominique Pinon.
Dominique a lu un de mes scénarii. Nous nous sommes rencontrés récemment pour en discuter et nous avons décidé de travailler ensemble.
C’est un très beau cadeau de sa part de se glisser dans un de mes personnages et jamais je ne lui dirai assez merci. Dominique, si tu lis ces quelques lignes, je pense sincèrement ce que j’écris.
Tous les deux, nous croisons les doigts pour que ce projet se concrétise très vite. Mais je pense que je vous en parlerai peut-être plus longuement une fois prochaine.

J’ai, de plus, un autre aveu à vous faire. La distribution est déjà complète et pour vous mettre en appétit, avec Dominique, je vous lâche juste un deuxième nom, celui de Malcolm Conrath (qui a eu 8 prix d’interprétation dans toute l’Europe pour sa magnifique prestation dans « Squash » de Lionel Bailliu primé aux Oscars et nominé aux Césars) dont le parcours est éloquent.

Ce n’est pas ce que vous pouvez croire, un projet ne chasse pas l’autre, c’est plutôt qu’un projet en engendre un autre dans le septième art.

mercredi 11 avril 2007

Où vais-je ?

J’écris, je recherche des financements, je réalise en HD, je me nourris d’expériences et je recommence en boucle…

J’écris des scénarii de courts et de longs métrages, des unitaires, des séries télévisées et même des textes de chanson, sur commande ou selon l’inspiration ; par contre, je n’écris pas d’après une œuvre déjà existante mais on ne sait jamais, cela pourrait m’arriver un jour. Je ne suis pas une bête de l’écriture mais j’aime tout simplement raconter des histoires, sortir de la réalité ou au contraire la décrire et captiver les gens. Aussi j’accumule, chaque jour, des scénarii, j’essaie de les travailler, d’avancer pas à pas, même si au fond de moi, j’aimerais parvenir à les boucler dans les meilleurs délais possibles et à obtenir des résultats dépassant mes … espérances.

Parallèlement, lorsque je ne suis plus à taper sur mon clavier, les yeux rivés sur l’écran, je pratique un sport d’endurance : je cours après le financement, en essayant de ne pas perdre le rythme, de rechercher sans répit producteurs, sponsors, mécènes, bref tous ceux qui peuvent m’aider à concrétiser des mots et à les transformer en 24, 25 voir 60 images par seconde (ah la Varicam…). Comme une magicienne, je sors de mon sac, plusieurs scénarii de courts métrages, une minisérie télévisée par épisode de 52 mn, un long métrage à très gros budget et des textes de chanson à proposer, une véritable panoplie d’histoires en tous genres, je me transforme, malgré moi, en commerciale chevronnée.

Lorsque par bonheur, l’argent tombe d’un portefeuille bien garni, je me lance avec plaisir dans la réalisation. J’ai tant aimé le 35 mm, j’ai passé tant d’heures dans les salles obscures à découvrir des chefs d’œuvre tournés en pellicule et pourtant, aujourd’hui, je m’en détourne en optant pour la réalisation en HD. J’aime à penser que je fais partie des pionniers de ce format car je trouve que la HD a une qualité, actuellement, bien supérieure à celle du 35 et il n’y a qu’en allant à la rencontre de la technologie, qu’on peut espérer la suivre.