La HD est un format récent, mais qui est de plus en plus présent dans le monde du cinéma. La HD c’est, certes, un format qui entre dans nos foyer, par des caméscopes grand public, des téléviseurs HD Ready où des lecteurs DVD Blue Ray ou HD DVD. |
Mais ce HD domestique masque une révolution technologique. En effet, c’est sur grand écran que la HD va prendre toute sa mesure, dans vos salles de cinéma. Pour faire simple, la qualité de l’image HD est supérieure à celle du 35mm, elle permet aussi d’innombrables possibilités en post-production.
La différence entre la HD et le 35mm est supérieure à celle qu’il existe entre un disque vinyle et un CD. Cette différence est telle que l’image d’une caméra HD type Varicam ou Sony HD 950 nécessite d’être retravaillée en post-production. En effet, l’œil n’est pas habitué à déceler autant de détails dans une image, la moindre variation lumineuse saute aux yeux, la moindre goutte de pluie est restituée en projection, ce que ne permet pas le 35mm. C’est pourquoi il faut retravailler l’image après le tournage, afin d’atténuer ou gommer ce qui pourrait choquer l’œil.
Actuellement, peu de réalisateurs et chef opérateurs travaillent exclusivement en HD. Il y a deux raisons principales à cela, la première c’est que la technologie est naissante et donc par définition pas aussi bien maîtrisée qu’une technologie âgée de près de 100 ans, le portraitiste n’a pas abandonné ses pinceaux pour l’appareil photo en un jour, la seconde est que l’exploitation de la HD nécessite des investissements très importants que les distributeurs ne sont pas encore prêts à fournir.
Travailler et faire la promotion de la HD au cinéma est encore l’affaire de pionnier ou d’évangéliste. Si l’image HD domestique est un filon marketing, l’industrie cinématographique est encore à la traîne. Aujourd’hui, seules trois ou quatre salles à Paris permettent de projeter des courts métrages en HD, mais ces projections ne sont faites que sur location des salles. Aujourd’hui l’évangéliste de la HD en France c’est Luc BESSON. Pour diffuser « Arthur et les Minimoys », c’est lui qui a participé à l’équipement des nombreuses salles en projecteurs HD sur le territoire français.
Cette situation rend l’exploitation des courts métrages en HD plus difficile mais la qualité de l’image est telle que le jeu en vaut la chandelle. Et puis, qui n’a jamais rêvé d’être un pionnier ?
1 commentaire:
Good words.
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