dimanche 15 avril 2007

Court mais pour longtemps


Par définition, un court métrage ne doit pas dépasser 30 minutes sinon il devient un moyen métrage, cependant, certains considèrent qu’il reste un court métrage si sa durée n’excède pas 59 minutes alors qu’aux USA, la limite est plutôt de 45 minutes.


En tous les cas, le court métrage appartient aujourd’hui au paysage du cinéma au même titre qu’un long métrage car c’est une œuvre à part entière et permet l’émergence de nouveaux talents.

C’est un excellent apprentissage empirique, un fabuleux laboratoire expérimental où il n’y a pas l’énorme pression de faire un maximum d’entrées dans les salles, les seuls buts étant de faire connaître le court métrage dans les festivals et de le vendre afin qu’il soit diffusé aussi bien sur les chaînes télévisées hertziennes que câblées.

L’univers du court métrage a une plage de liberté beaucoup plus large que celle du long métrage, c’est un terrain d’expression qui laisse un espace de créativité, d’inventivité, parfois même de provocation.

La contrainte d’un court métrage est de raconter une histoire d’une façon concise mais cela peut être aussi un fabuleux moyen d’expérimenter de nouvelles technologies, de nouvelles manières de filmer et ainsi d’apporter une contribution à l’art cinématographique.

À l’heure actuelle, le court métrage s’offre même aux Internautes et aux mobinautes qui peuvent parfois voter pour ou contre et décider de l’encenser ou de le descendre. Il devient ainsi plus accessible qu’un long métrage et qui sait, peut-être, de devenir un standard d’expression audiovisuelle incontournable.

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